Le mercredi 20 septembre 2023, la Ville de Chambéry a inauguré son éléphant métallique. Il a été conçu et réalisé en collaboration avec 3 services de la Ville : le Fab Lab, les espaces verts et l’atelier métallerie. Il trône désormais au milieu du jardin du parc du Verney et accueille les visiteurs arrivant de la gare. Retour sur un projet d’envergure.

 

 

L’interview de 3 agents éclaire cette décision collégiale et emblématique : Éric Maréchal, de l’atelier métallerie, Hugues Lacks, du service espaces verts et Julien Costet, Fab manager. Ils  nous racontent les différentes étapes ayant précédé la pose de l’éléphant : « dans ce jardin qui existait déjà, nous avions besoin de trouver un dynamisme. L’idée d’un éléphant a émergé en collaboration entre l’atelier métallique, les espaces verts et le Fab Lab. »

Pas moins de 350 heures de travail ont été nécessaires à la construction de l’éléphant pour les équipes de la métallerie. Quant au Fab Lab, il est intervenu en amont, sur la phase de conception. Julien Costet et ses équipes ont pu plancher sur la partie design de l’éléphant, grâce à des logiciels à disposition à la Dynamo pour dessiner l’animal. Cet éléphant, c’est in fine la mise en valeur du travail des services.

La Ville de Chambéry poursuit ses engagements en matière d’embellissement de son centre-ville. Depuis le 9 octobre 2023 c’est au tour de la rue Vieille Monnaie de démarrer sa mue !

 

Située dans l’aire piétonne du centre-ville, la rue Vieille Monnaie permet la liaison entre le boulevard de la Colonne et la place du 8 mai 1945. Longtemps délaissée par les piétons, cette artère du centre-ville n’a rien a envier à ses voisines. Riche de près d’une dizaine de commerces, elle est également un passage clé et rapide permettant de relier la célèbre Fontaine des Eléphants à l’Hôtel de Ville.
La Ville de Chambéry  souhaite lui redonner de sa vitalité et lui offrir une nouvelle jeunesse. Décryptage.

Un espace piétonnisé, végétalisé et animé

Ce projet vise à offrir aux habitantes et aux habitants un cadre de vie plus agréable. Les grands objectifs de cette requalification sont les suivants :
– Supprimer le caractère routier de la rue
– Favoriser les échanges piétons sur toute la largeur de la rue
– Améliorer l’accessibilité des commerces
– Améliorer la qualité paysagère de la rue en renforçant le rôle du végétal et en favorisant la désimperméabilisation
– Inciter les habitants et visiteurs à emprunter ce passage
Pour se faire les équipes mobilisées sur le chantier s’attèlent durant trois semaines à diverses tâches bien spécifiques :
– Décroutage de l’enrobé : 
– Grenaillage de la surface : une technique de nettoyage qui permet d’éliminer la rouille, les bavures ou autres impuretés.
– Végétalisation : 
– Décorations aériennes : 

Les habitants et commerçants au cœur du projet 

A la suite d’une sollicitation de plusieurs commerçants, les services techniques de la Ville ont proposé une première rencontre
Le projet de concertation avec les habitants et les commerçants a débuté en juillet 2022.  A COMPLETER

Un pas de plus dans la revitalisation du centre-ville

Le réaménagement de la rue vieille Monnaie est une étape importante dans le processus de revitalisation de Chambéry. Une fois achevé, le projet contribuera à renforcer l’attrait touristique de la ville, à soutenir l’économie locale, et à créer un espace de vie convivial pour les Chambériennes et les Chambériens. Habitants et visiteurs pourront ainsi déambuler dans la rue pavée, profiter des commerces locaux et lever la tête pour profiter des décorations aériennes.

Planning des travaux et impacts :

 
– Début des travaux : 9 octobre 2023
– Date de livraison de l’espace (susceptible d’être modifiée en fonction des conditions météorologiques) : fin du mois d’octobre 2023

Marie Heid, Chargée de la communication et de l’évènementiel de la Commune de Royat, une Wonderwoman au quotidien passionnant.

Le quotidien de Marie, c’est l’urgence et ça lui plait. Cette Wonderwoman des temps modernes sait y faire face et elle dispose de l’ensemble des qualités nécessaires à ce métier : réactivité, self-control et excellente communicante.

Les différents aspects de son métier

A l’instar d’autres chargés de la Communication sur des collectivités de petite taille, depuis 12 ans elle exerce ses fonctions au sein de la Commune de Royat, 100 agents pour 4800 habitants. Seule au sein de son service sauf quand elle a la chance d’avoir une stagiaire pendant une année. Elle est en charge de l’ensemble des supports de communication, magazine municipal, flyers, site internet, animation des réseaux sociaux (Facebook, Instagram) et relations de presses.

Véritable couteau suisse, elle est également en charge de l’évènementiel et organise plusieurs expositions et évènements au cours de l’année, tels que le festival de Pyromèlodie qui accueille pas moins de 10 000 personnes où elle joue un rôle de coordinatrice en lien avec les différents services de la ville afin d’en assurer le bon déroulement.

Ce qu’elle aime dans son quotidien

Par-dessous tout, la diversité des tâches lui plaît ! Elle peut passer dans la même journée du coq à l’âne (de la jeunesse aux seniors). Elle apprécie également la diversité des interlocuteurs qu’elle côtoie au quotidien, travailler en transversalité c’est son truc.

Sa plus grande fierté

Elle a participé et pas qu’un peu à l’Ouverture d’une salle de spectacle en 2019 avec des effectifs réduits et des demandes d’élus de dernière minute. La naissance de l’avanC elle peut s’en vanter, elle a apporté sa pierre à l’édifice.

Comment elle voit l’avenir

Elle a entamé une réflexion sur son évolution professionnelle, elle sait ce qu’elle veut et ne veut pas mais demeure ouverte d’esprit quant à l’avenir.

3 questions à

Claire Lozac’h a posé ses valises à la Mairie de Val d’Isère en octobre 2022. Rencontre avec cette chargée de communication de haut vol qui domine le digital.

Claire pourquoi être passée des kangourous aux marmottes ?

Après 3 ans à voyager en Australie, je me suis installée au grand-air de la montagne. Je suis chargée de communication digitale pour la Mairie de Val d’Isère depuis 9 mois, c’est une station qui passe de 1 200 habitants à plus de 40 000 en saison ! Ce n’est pas qu’une station de ski, il y a plein de choses à faire ! Mes missions au quotidien : valoriser Val d’Isère. Donner à voir que c’est un village où il fait bon vivre toute l’année. J’assure la communication sur les réseaux sociaux et sur le site internet de la ville pour atteindre cet objectif. J’ai aussi en charge la conception graphique des supports numériques et imprimés. Je suis présente sur les événements en réalisant les reportages photo.

Qu’est ce qui t’as étonné le plus dans ta prise de fonction ?

C’est mon premier poste en collectivité territoriale et j’ai été surprise de voir la multitude des tâches qu’il y a à gérer en communication pour une mairie : il faut être un véritable couteau suisse ! Être polyvalente, savoir prioriser sont des qualités essentielles à avoir dans mon métier. Sur un autre registre, il faut savoir que les 160 agents de la Mairie sont hébergés à Val d’Isère. Il n’est donc pas rare de croiser un collègue dans le cadre privé.

Tu travailles sur quoi en ce moment ?

Je planche sur le nouveau visuel pour le Forum des associations qui aura lieu en septembre. Je m’occupe aussi de la mise à jour du guide enfance jeunesse qui sera distribué aux écoliers avalins et saisonniers à la rentrée scolaire.

Et pour l’avenir ? Je compte poursuivre mon chemin vers de nouveaux sommets !

Plusieurs casquettes sur la tête, Annabelle Morel en charge de la communication adjointe au sein de la mairie de Brignais, raconte la communication.

Graphiste, photographe, rédactrice… Aucun jour ne se ressemble au service communication. Si le métier de chargé de communication devait être décrit en 1 mot ce serait : changeant ! Issu de formation de communication, de lettre, de journaliste, le ou la chargé(e) de com, comme on dit dans le métier, est un touche à tout. Souvent attitré à une tâche principale, Annabelle sait couvrir tout le spectre du service pour venir en soutient lors des congés, absence… de ses collègues.

To do N°1 : Parler

Avec son tchat naturel et le sourire au lèvre, Annabelle va à la rencontre des professionnels de sa collectivité, des services, de la population, des élus. Quand elle n’est pas sur le terrain, c’est sur son clavier qu’Annabelle prend le relais. Et là encore, c’est pour parler ! Que ce soit pour étoffer son journal municipal, le site de la mairie, la communication interne, elle sait trouver la petite touche de pep’s qui donne envie d’en savoir plus !

To do du 14 juillet : mettre un réveil

Ne vous y méprenez pas, Annabelle est fonctionnaire, mais ça journée ne s’arrête pas à 17h ! Caché derrière la foule, un appareil à la main, Annabelle est présente lors de toutes les fêtes nationales pour capturer le moment présent. Le soir, c’est à des évènements, des concerts, des représentations de sa ville qu’elle se faufile pour restituer l’ambiance de la soirée.

Rencontre avec Lynda, Directrice du Secrétariat Général à la Ville de Riom.

Lynda, quel est votre rôle à la Ville de Riom ?

Je dirige le secrétariat général de la Ville, qui compte près de 20 000 habitants.

Cela consiste à manager les agents des services accueil, réception, secrétariat général et courrier de la commune, soit une dizaine de personnes.

Je suis aussi un soutien pour le Directeur Général des services et le Cabinet du Maire, l’interface entre les différents services.

Au quotidien, les relations avec les élus, délibérations et arrêtés, courriers, événements protocolaires, n’ont donc plus de secret pour moi…

Enfin, ma hiérarchie vient de ma confier la responsabilité du nouveau projet de développement de la communication interne.

Avez-vous toujours exercé ce métier ?

Pas du tout ! je suis à la Mairie de Riom depuis bientôt 5 ans. Auparavant j’ai travaillé dans le privé, à Paris dont je suis originaire puis en Auvergne, dans des secteurs comme l’immobilier ou le thermalisme.

J’aime le changement, c’est pour cela que je m’investis déjà dans d’autres domaines : je suis jury de concours de la fonction publique ; par exemple, récemment, j’ai participé au choix des prochains sujets des concours de rédacteur.

A l’avenir, je n’imagine pas rester ici encore longtemps, j’ai déjà envie de nouveaux horizons et objectifs professionnels !

De quoi êtes-vous le plus fière ?

Des équipes que je manage ! les agents que je dirige sont « bien dans leurs baskets » : j’ai su, je crois, les faire monter en compétences ; ces personnels sont désormais autonomes et je peux dire qu’ils sont épanouis. Pour moi, c’est une grande satisfaction.

Je suis également heureuse de pouvoir répondre aux attentes des élus, parfois dans l’urgence. Monter des plateaux TV et des conférences en 2 jours, je sais faire !

Anne-Laure Rochette, chargée de communication, le Wikipédia de l’information de notre communauté de communes

Une information : une seule adresse : Anne-Laure Rochette.

Vous retrouvez les informations qui vous facilite la vie : l’animation jeunesse pour vos enfants, le portage des repas pour les seniors. Un agenda vous présente les évènements culturels. Vous pouvez également consulter des dossiers thématiques : développement durable, gestion des déchets…

Un métier tout terrain :

Anne-Laure Rochette connait tous les projets menés sur notre territoire.

Notre chargée de communication a plus d’une corde à son arc. Elle se glisse dans la peau d’une journaliste, d’une photographe, d’une graphiste. La passion de vous informer.

Grâce à son implication, vous avez pu participer, en juin, au festival « c’émouvoir ».

Et pour un accès encore plus facile, Anne-Laure Rochette vous concocte un nouveau site internet : pour bientôt…

Dans un nouveau décor, dès septembre, vous découvrirez l’agenda des évènements, les services disponibles et les documents administratifs téléchargeables.

Vous pourrez également retrouver toutes ces informations sur votre smartphone. Partout, en direct, toute la vie du territoire de Sumène Artense.

 

« Je suis le couteau suisse du syndicat » : portrait de Lucie Aucouturier, chargée de communication pour Territoire d’Énergie Puy de Dôme, agir pour le développement durable et la pédagogie.

Lucie Aucouturier est chargée de la communication pour le syndicat Territoire d’Énergie Puy de Dôme.Watt is it ? ce syndicat c’est le propriétaire du réseau d’électricité de tout le département : en d’autres termes, quand vous branchez votre téléphone, c’est cette collectivité qui nourrit la batterie de votre cher petit.

Lucie, ça vient quand même de Lux qui veut dire Lumière en latin alors…

…oui mais qu’est ce qu’une chargée de communication vient faire dans la batterie de mon téléphone ? Lucie vulgarise les propos techniques pour les expliquer toutes les propositions de Territoire d’Énergie auprès des élus. Elle rédige une newsletter trimestrielle pour les élus et les agents des collectivités locales : des  points d’actualité, des dossiers sur un sujet spécifique comme la sobriété sur l’éclairage public et les actions possibles. Lucie donne également la parole aux élus ou aux techniciens du syndicat, un bon moyen pour savoir précisément qui fait quoi et pourquoi. Communiquer c’est aussi créer une histoire commune et Lucie rédige des articles sur l’histoire de l’aménagement des communes, un bon moyen pour comprendre, photo à l’appui, les actions de Territoire d’Énergie.

« Je ne maitrise pas tout mais je sais m’entourer« , cet électron pousse l’interrupteur des énergies renouvelables.

« Mon métier c’est de communiquer auprès des élus et des collectivités sur les actions du syndicat« , nous confie Lucie dont la complexité du métier réside dans la masse d’informations pointues reçues par les techniciens en énergie. Son métier est invisible pour les habitants mais il est primordial auprès des preneurs de décisions qui ne sont pas tous électriciens.

Participer de la prise de conscience des politiques !

Seule chargée de communication pour tout le département, Lucie sait que son métier est vraiment éclairant pour les élus, Lucie approte la lumière. Son objectif premier : couper le courant de la mauvaise information et vulgariser les énergies renouvelables auprès des preneurs de décision. Lucie ou la bonne idée pour économiser tout en respectant la planète !

pour aller plus loin : https://te63-sieg.fr/

 

 

 

Sa journée de travail type ? « Il n’y en a jamais, impossible ! »  Journaliste, photographe, rédacteur pour le web, formateur…Bruno Crozat n’aime pas rester en place : il nous a raconté son parcours original.

Avec une maîtrise d’informatique en gestion en poche, Bruno n’était pas prédisposé à embrasser une carrière de journaliste. Il y est tombé « par hasard ». Un hasard qui a duré 25 ans ! La radio lui a ouvert d’autres portes. Elle lui a permis de se lancer un challenge : partir faire du grand reportage à l’étranger : Madrid, Burkina Faso, Guadeloupe . L’une de « ses plus belles expériences », selon ses propres termes.

Vers l’écriture d’une nouvelle page

Le journalisme n’est pas la seule casquette de Bruno. « Curieux », « téméraire » dans les projets qu’il mène, il cherche toujours à se former à de nouveaux métiers, comme la photo ou la rédaction web.

Après 25 ans d’articles non lus, notre caméléon décide de fonder sa propre société indépendante dans la formation auprès d’adultes. Partout en France, peut-être en Guadeloupe ou à Madrid si l’envie s’en fait sentir à nouveau ?

Quelques coups de blanco et c’est reparti

Epanoui dans son travail, Bruno sait s’adapter. Il a déjà eu à gérer, lors de formations, des participants récalcitrants. Lors d’une formation sur le web, un ancien légionnaire a interpellé Bruno sur le contenu  Des situations régulières qui nécessitent de l' »empathie », selon Bruno. Pourtant, avoir de l’empathie pour un légionnaire n’est pas commun !

L’absence de contraintes, l’indépendance, la diversité du travail sont les véritables chefs de Bruno, qui, nous dit-il, quand il s' »emmerde, (s)arrête ». De quoi donner envie de fonder sa propre boîte !